Monday, December 26, 2005
Journey Home
Hiding behind the corner.
Je me cache derrière le coin.
This is a perfect spot for a tea break.
Voila un coin judicieux pour prendre son gouter.
The view wasn´t worth the trouble.
La vue ne vallait pas l'effort fourni.
It was self explanatory really even if the lemon sorbet cake raised the alarm.
C'était pourtant très clair même si le gâteau au sorbet de citron a fait retentir l'alarme.
Smile and Succeed you Scum!
Publicités et Mot d'Ordre
Sourire Suivant (Publicité)
Cette le formule utilisé dans une publicité de métro pour un supermarché me fait trembler de peur et dégoût. Un sentiment qui s’accroît chaque fois que je la vois. Pour moi la notion de sourire évoque quelque chose de sournois et sinistre. Voyons le ‘sous-rire’ à l’opposé du ‘rire’ pur et dur qui nous fait penser à la joie, la spontanéité, la liberté ou même l’hystérie.
En choisissant le sourire, les créateurs de la pub démontrent qu’ils sont conscients que les supermarchés ne sont pas porteurs de joie. Effectivement la deuxième partie de la formule donne à ce sourire un coté expéditif comme si le supermarché était une machine à sourires.
Le cauchemar qui me travaille l’intérieur c’est de voir un tapis roulant de gens avec des sourires identikit et des sacs d’achats ballant des mains à la sortie d’un un supermarché.
Reussir son Bébé (Publicité)
Cette formule apparaît juste à coté d’une photo d'un bébé qui affiche une expression qui n’a rien d’un rire ni même un sourire. C’est plutôt une expression d’effroi mêlé à un dégoût naissant.
Réussir son bébé, certes... et si on le rate. Est-ce que c’est comme un soufflé au citron ? Peut-être s’était-on trompé et on avait confondu le sucre et le sel ?
Réussir son bébé... c’est plus une épreuve comme le BAC S ou ES, mais si on perd des points, si nos coefficients sont trop faibles est-ce qu’on peut les rattraper ?
De la notion d’épreuve on passe rapidement à l’éprouvette, des laboratoires, des chercheurs regardant à travers un microscope cherchant le meilleur résultat.
Racaille (Mot d’Ordre)
Le ministre de l’intérieur a employé ce mot, les médias s’en sont emparés et maintenant tout le monde l’inclut dans ses conversations journalières.
Il y a quelque temps un documentaire fut diffusé sur un linguiste juif victime de l’Holocauste. Entre 1933 et jusqu’a sa mort il traça le développement du langage du nazisme avec une froideur et une objectivité implacable. Dans ses essais il parlait de comment des mots tels que ‘haine’, ‘hystérie’ et ‘paranoïa’ furent revêtus de connotations positives.
Le ministre de l’intérieur a réintroduit le mot 'racaille' dans le domaine public par des voies de communication officielles.
Je suis convaincu que le nazisme n’est pas arrivé au pouvoir que par l’intimidation et la violence mais aussi par l’introduction d’un langage textuel et visuel (logos, insignes...) ciblé et calculé, au delà d'un discours et de la rhétorique de surface. Ce langage textuel (des mots et des courtes expressions) a facilité le passage de l’idée à l’acte.
La réintroduction du mot 'racaille' s'inscrit dans l'approche décrite ci-dessus. C'est comme un virus du langage. Après l'innoculation médiatique et son heure de gloire dans les conversations après le diner, il rentre dans une phase d'hibernation...mais jusqu'à quand?
Le jour quand le mot ‘racaille’ ne sera plus employé entre guillemets comme il l’est maintenant, j’espère que je serais très loin de la France.
Sourire Suivant (Publicité)
Cette le formule utilisé dans une publicité de métro pour un supermarché me fait trembler de peur et dégoût. Un sentiment qui s’accroît chaque fois que je la vois. Pour moi la notion de sourire évoque quelque chose de sournois et sinistre. Voyons le ‘sous-rire’ à l’opposé du ‘rire’ pur et dur qui nous fait penser à la joie, la spontanéité, la liberté ou même l’hystérie.
En choisissant le sourire, les créateurs de la pub démontrent qu’ils sont conscients que les supermarchés ne sont pas porteurs de joie. Effectivement la deuxième partie de la formule donne à ce sourire un coté expéditif comme si le supermarché était une machine à sourires.
Le cauchemar qui me travaille l’intérieur c’est de voir un tapis roulant de gens avec des sourires identikit et des sacs d’achats ballant des mains à la sortie d’un un supermarché.
Reussir son Bébé (Publicité)
Cette formule apparaît juste à coté d’une photo d'un bébé qui affiche une expression qui n’a rien d’un rire ni même un sourire. C’est plutôt une expression d’effroi mêlé à un dégoût naissant.
Réussir son bébé, certes... et si on le rate. Est-ce que c’est comme un soufflé au citron ? Peut-être s’était-on trompé et on avait confondu le sucre et le sel ?
Réussir son bébé... c’est plus une épreuve comme le BAC S ou ES, mais si on perd des points, si nos coefficients sont trop faibles est-ce qu’on peut les rattraper ?
De la notion d’épreuve on passe rapidement à l’éprouvette, des laboratoires, des chercheurs regardant à travers un microscope cherchant le meilleur résultat.
Racaille (Mot d’Ordre)
Le ministre de l’intérieur a employé ce mot, les médias s’en sont emparés et maintenant tout le monde l’inclut dans ses conversations journalières.
Il y a quelque temps un documentaire fut diffusé sur un linguiste juif victime de l’Holocauste. Entre 1933 et jusqu’a sa mort il traça le développement du langage du nazisme avec une froideur et une objectivité implacable. Dans ses essais il parlait de comment des mots tels que ‘haine’, ‘hystérie’ et ‘paranoïa’ furent revêtus de connotations positives.
Le ministre de l’intérieur a réintroduit le mot 'racaille' dans le domaine public par des voies de communication officielles.
Je suis convaincu que le nazisme n’est pas arrivé au pouvoir que par l’intimidation et la violence mais aussi par l’introduction d’un langage textuel et visuel (logos, insignes...) ciblé et calculé, au delà d'un discours et de la rhétorique de surface. Ce langage textuel (des mots et des courtes expressions) a facilité le passage de l’idée à l’acte.
La réintroduction du mot 'racaille' s'inscrit dans l'approche décrite ci-dessus. C'est comme un virus du langage. Après l'innoculation médiatique et son heure de gloire dans les conversations après le diner, il rentre dans une phase d'hibernation...mais jusqu'à quand?
Le jour quand le mot ‘racaille’ ne sera plus employé entre guillemets comme il l’est maintenant, j’espère que je serais très loin de la France.
Thursday, December 15, 2005
Tchernobyl Disco
There we are, the artwork for the debut single out this weekend. The radioactive head is hand drawn using a felt tip pen. The font for 'Marco Tulio Thrash' is Eras Demi Light (I think) and the one for 'Tchernobyl Disco' is Dokyo, sadly an often misused font in club flyers and such things.
As for the single itself the B-sides are Drive To Glory Hole and The Toys are Gone. Drive To Glory Hole is about barely concealed anger in the metro. The Toys are Gone is about a visit to one's hometown after ten years. Lyrics can accessed from the side menu.
All the songs were recorded and mixed by De Rinchy from Club des Chats fame. Their website can be accessed from the Links section in the sidebar. Come on! let the feline punk out of the bag.
Friday, December 02, 2005
Not Bleeding
Try Me
written by Marco Tulio Thrash
You were talking to the cat,
when I came in.
You didn't bring it up,
when I sat down.
You tried to calm me down,
when I got up.
But I wanted blood.
Try me, try me,
Try me again. (x2)
You're soft like a cat's paw.
But you hurt like a cat's claw. (x2)
Try me, try me,
Try me again.
You were busy making plans,
when I came in.
You didn't even care,
where I sat down.
You tried to fit me in,
when I got up.
But I wanted blood.
(Chorus)
You already made your mind,
when I came in.
You didn't want me back,
when I sat down.
You tried to make me stay,
when I got up.
But I wanted blood.
(Chorus)
as performed at the Pop In Club on Nov, 27th.
written by Marco Tulio Thrash
You were talking to the cat,
when I came in.
You didn't bring it up,
when I sat down.
You tried to calm me down,
when I got up.
But I wanted blood.
Try me, try me,
Try me again. (x2)
You're soft like a cat's paw.
But you hurt like a cat's claw. (x2)
Try me, try me,
Try me again.
You were busy making plans,
when I came in.
You didn't even care,
where I sat down.
You tried to fit me in,
when I got up.
But I wanted blood.
(Chorus)
You already made your mind,
when I came in.
You didn't want me back,
when I sat down.
You tried to make me stay,
when I got up.
But I wanted blood.
(Chorus)
as performed at the Pop In Club on Nov, 27th.
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