Thursday, December 02, 2004

Ratatat Live Review
(Nouveau Casino, Paris 28-11-04)

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E*Rock or E*Vax (can't tell which one) puts his liquor down to return to his guitar.

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Thrashing it out.

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One final sip


10 Raisons pour lesquelles le concert de Ratatat m’a plu

1. Ils n’étaient que deux sur scène. C’était simple et percutant à suivre.

2. Basse, guitare, un clavier (Nord Electro) et un shaker…les seuls instruments dont ils avaient besoin pour être fidèles (mais pas trop non plus) au son de l’album.

3. Ils jouaient largement sur des parties pré-enregistrées. Je crois qu’il n’y a rien de plus excitant dans un concert que de déceler la partie playback. Au début on peut penser que c’est un accès de commodité, mais c’est tout le contraire. Jouant sur des pistes préfabriquées, c’est ce qu’il y a de plus dur. Tout les instruments doivent être accordés parfaitement, ou sinon c’est la mort sonore. Un enregistrement n’est pas aussi tolérant qu’un musicien en matière d’erreur ou de variation. Tout concert de ce type est une bataille entre studio et scène, entre passé et présent.

4. L’un des membres de Mouse On Mars est venu jouer de la batterie.

5. La qualité sonore du concert. Les rythmes percutaient avec une élasticité satisfaite, tandis que les guitares et les claviers coulaient comme du yaourt.

6. Mike Stroud et Evan Mast se laissaient aller, tout en restant dans les contraintes établies par les parties fixes.

7. Les projections complétaient parfaitement la musique, sans être une distraction mais non plus juste un « afterthought » à la mode.

8. Le « jeu de la frustration » (courtesy of DJ Aï). Ils ont joué un set assez court, arretant les morceaux brusquement. Sur « Seventeen Years » (le dernier) ils nous ont fait croire qu’ils iraient uptempo vers un rythme house mais sans jamais y arriver. Tout le monde anticipait une progression mais ils ont coupé court avant qu’elle ne soit réalisée, donc nous laissant instinctivement frustrés.

9. Les mélodies héroïques et le jeu de guitare explicitement phallique sans jamais avoir recours à des solos masturbatoires.

10. Leur amplis Orange (rien à voir avec les portables), ils me font toujours sourire quand j’en vois dans des concerts.

En moins :

- « Leur look Devendra Barnhardt. » (courtesy of MPB)
- Mes photos ratées (je sais pas ce que j’avais ce soir)

www.audiodregs.com

www.ratatatmusic.com



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